L’histoire ne se répète pas, elle fait des gosses. // 2012

“La grille est un moment terrible pour la sensibilité, la matière.” Antonin Artaud, Le Pèse-Nerfs. /  © Les images d’archives sont la propriétés du Mémorial de la Shoah

Dialogues et échos en tête, Je suis parti à Varsovie, sur les traces du mur qui a ceinturé le Ghetto entre 1940 et 1943. Le ghetto n’existe plus? Le IIIème millénaire semblerait l’avoir détruit. Ses murs sont tombés. Aujourd’hui oui mais d’autres murs s’érigent partout dans le monde. Ses fondements ont laissé des stigmates, comme des antécédents médicaux dans le diagnostic de l’humanité.

J’ai effectué un travail topographique sur le ghetto de Varsovie. Chaque prise de vue est réalisée géographiquement sur le tracé de l’ancien mur et déclenchée vers l’intérieur de l’ancien ghetto. Sur chaque image est indiqué le lieu où elle a été prise. Ces clichés se font face, échangent avec les images d’archive du ghetto ; pour mieux faire résonner les cordes sensibles de la mémoire.

Quand cette série photographique est présentée en exposition, le public grâce à une application de réalité augmentée flashe l’image et apparait alors une photographie d’archive du ghetto pendant l’occupation.

History never repeats itself, it gives birth.

“The Grid is a terrible moment for sensitivity, formatter.” Antonin Artaud, Le Pèse-Nerfs. / © The archive images are the property of the Memorial de la Shoah

Dialogues and echoes in his head, I left for Warsaw, following the traces of the wall that surrounded the Ghetto, between 1940 and 1943. The ghetto no longer exists? The third millennium seems to have destroyed it. Its walls have fallen. Today yes but other walls are erected everywhere. But its foundations have left wounds. Like a medical history in the diagnosis of humanity.

I did a topographical work on survey work on Warsaw’s Ghetto. Each shot is made geographically on the route of the old wall and triggered towards the inside of the former ghetto. On each image is specifying where it was taken.

When this photographic series is presented in exhibition, the public through an augmented reality app flashes the image and then appears an archive photograph of the ghetto during the occupation.